Textes et Poèmes écrits par Catherine Piron-Paira :
photo Grégoire Mosser
NOEL 2019:
Noël de chiffon
noël de papier
noël de bric et de broc
Une larme coule
une larme roule
un sourire danse, à la lumière de mes jours
un enfant rayonne.
Rêve de Noël,
tendre et fragile
dans le silence de nos coeurs.
La terre soupire, la terre gronde et tremble
tumulte
l'amour hésite, vacille
l'amour nous étonne.
Des enfants courent, crient,
s'arrêtent, sautent,
regardent.
Ils habillent le présent de rires et de neige.
costume rouge et blanc.
Pour Anne décembre 2019
Une maille à l'endroit, une maille à l'envers
Coucou, c'est toi ?
Une maille à l'endroit, une maille à l'envers
j'y suis, j'y suis pas
Une maille à l'endroit, une maille à l'envers
ça va de travers.
Souviens toi,
"les vrais amis sont comme des arbres,même après une longue absence
te revoir les rend heureux"Julos Beaucarne
Une maille à l'endroit, une maille à l'envers
je pense à toi
Une maille à l'endroit, une maille à l'envers
tu n'es pas seule sur cette terre
Une maille à l'endroit, une maille à l'envers
tes amis ne t'oublient pas.
Je me rappelle cette journée douce de printemps où nous avons chanté ensemble au jardin, croisant nos voix
je me rappelle les fous rires, ton écoute bienveillante, ta tranquilité nourrissante, tes partages bienfaisants, les regards accueillants.
Une maille à l'endroit
Mince ! mais ça ne fait pas 15 cm de large !
c'est trop ! Je recommence.
Une maille à l'endroit
avec ton visage,oui c'est bien toi
une maile à l'envers,
soirée douce à l'atelier en hiver.
Flûte de cornedouille !
C'est trop étroit ! Je recommence
une maille à l'endroit
fil de soie, fil de soi
de toi à moi, de moi vers toi.
une maille à l'envers, j'espère
une maille l'endroit,
tiens ! des mailles en plus, plus trois!
plus trois ? je vois, je vois pas?
une maille à l'envers
v'là que j'en perds
Bon, je recommence une fois, deux fois, trois fois,
combien de fois ?
je ne sais plus ma foi !
en tout cas, j'aurai passer beaucoup de temps avec toi !
ENTRE CHIEN ET LOUP :
"La nuit se pose.
Parfois, on entend les coeurs soupirer
dans le silence du jour, quand l'ombre se dissipe.
Coeurs de lumière, ivres de liberté,
ils creusent leur sillon sans un bruit".
"TOUT UN POEME
Les mots s'envolent comme des papillons
Dans la forêt de mes oublis
Ils cherchent leur chemin au travers de mes vérités incertaines
Etranges funambules sur le fil ténu de ma parole hésitante
Tantôt maladroits, ils se mentent à eux-mêmes,
trébuchent et tombent.
Tantôt écrasants de silence ,
toujours étonnants, si fragiles,
Ils nous touchent et nous caressent comme un rayon de soleil,
dans la lumière du jour naissant.
Moment de grâce,
où la lune sourit dans le silence de la nuit."
photo claude Helmlinger
Blue wind
and green door.
A wooden house with strange paths.
Blue and green
in and out
I peep trough
I call out
I walk down
I lay inside
Could I listen to the blue blowing wind and the green wispering rain ?
Could I follow these wooden frames ?"
"La vie s'est arrêtée
en un instant
en une seconde
suspendue au bout de la nuit.
La vie s'est arrêtée
en une phrase, en quelques mots;,
en un silence rempli de gravité
en un regard froid.
Et la pluie tombe et ruisselle
sur mon coeur endormi et meurtri.
Au soleil de mes rêves,
se tissent des histoires, fraîches come l'eau de rose,
douces comme un regard tendre,
insouciantes et vives comme le vent qui passe"
"Light and shadow
yet the sky seems so dark
but oh! the wind is blowing
the clouds are sailing around the moon
I wish I could pick them up
and lay them in the cradle of my dreams"
Etranges arbres d'automne qui pleurent sur la gouttière du temps.
Les rêves suspendus à l'aurore du jour se perdent dans l'ombre immobile.
Il pleure des couteaux d'argent qui déchirent la toile de ma tendresse endormie,
et le vent souffle la folie de nos jours perdus.
Il est des nuits sombres où la lune brille
Il est des jours clairs où le soleil disparaît
Il est des matins lumineux où la pluie innonde la terre,
où le brouillard grignote le ciel
Il est des jours où le désert se déroule sous mes pieds,
où l'obscurité m' éclaire, le silence me nourrit,
et les oiseaux dansent dans l'aube frémissante.
Oiseau de bois s'en va,
laissant son barda, son fatras,
et crois-moi,
n'en revient pas !
Catherine P.
Texte crée en famille avec Sylvain Piron, Albane et Romain, deux de mes enfants :
"Rien n'est plus beau
que la tendresse et l'humour offerts par Raymond Devos
que la délicatesse de Bourvil dans ses chansons
qu'un rire qui court au petit matin
qu'un regard rempli de lumière
qu'une danse qui tournoie un soir de bal
Rien n'est plus beau
que la tendresse et la délicatesse qui courent
dans la lumière d'une danse un soir de bal
Rien n'est plus passionnant
que l'année nouvelle qui pointe le bout de son nez
qu'un conte qui emprunte les sillons creusés par les ancêtres en s'habillant de parole vivante
que d'observer la nature comme une bible ouverte
que de suivre un ange dans les matins souriants
que de grandir avec Charlie Chaplin, sa canne et son chapeau.
Rien n'est plus passionnant
que l'année nouvelle qui emprunte
comme une bible ouverte
les sillons d'un ange, sa canne et son chapeau."
Texte écrit en novembre 2024 lors d'un stage Roy Hart (improvisation voix/corps)
"La douceur des pétales
enveloppe les chemins infinis,
enfouis dans l'espace bleu.
D'or et de safran,
la cascade intense du soleil rouge
se pose dans un bruissement joyeux d'étoles froissées.
Ombre et lumière se chevauchent,
chahutent,
et embrasent les bois qui s'effacent sans bruit
au coeur de la nuit"
Dernière modification le 20/11/2024