Le récit de Mélusine : présentation détaillée]

Le Récit de Mélusine

Spectacle en musique
mise en scène de Sylvie Delom
de l'Atelier du Réverbère

Il a été crée en version solo décrite ci-dessous en premier.
Il en existe une version en duo avec l' aquarelliste Catherine Zugmeyer, décrite à la suite de la première.

Version solo :

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vidéo :

Spectacle tout public à partir de 10 ans.

Création Mi-Mars 2021 :

L'histoire de Mélusine racontée, chantée, accompagnée à la vielle, au psaltérion, et au tentophone.

Intention :

On porte certains contes plusieurs mois, voir plusieurs années. Ils cheminent en soi, s'approchent, se retirent, s'enfuient, reviennent, tambourinent, s'installent, sommeillent, mûrissent lentement. Puis un beau jour, ils se décident à percer, et à sortir du bois.

Ma version de la légende de Mélusine est le fruit d'une recherche personnelle et d'explorations multiples :
corporelles, vocales, sur la parole improvisée et l'art de la parole, au cours d'ateliers, stages collectifs avec Sylvie Delom de l'atelier du Réverbère, et avec Ulrik Barfod du Roy Hart Theater.
Puis en accompagnement individuel avec Sylvie Delom, j'ai rêvé la trame, cherché ma parole.
Partant d'une chanson écrite par Yvon Guilcher et Jean-Loup Baly, sur le mode des chansons traditionnelles, j'ai malaxé la pâte, celle qui me lie au conte depuis toujours, au-delà des mots, par la voix chantée parlée, la voix improvisée, les complaintes, la musique instrumentale et la part du silence.
Ce travail est aussi un hommage, à ma mesure, à toutes les personnes qui, enfant, m'ont nourrie par leur pratique artistique, en particulier René Zosso.

Contenu :

Au cours du récit, nous croiserons les multiples facettes de Mélusine.
Femme, mère, compagne fidèle, bâtisseuse, elle fait rayonner le domaine seigneurial de Raymondin de Lusignan. Secrète, elle porte sa nature profonde, cachée, qui signe son destin.

Le choix des instruments ( vielle, psaltérion, tambour, tentophone, et singing bowls ) et des chants qui accompagnent le récit, plonge le spectacteur dans un univers médiéval.

Documents consultés:
Mélusine de Jean d'Arras, préface de Jacques le Goff
Les pierres sauvages et
Les sept couleurs du vent de Bernard Tirtiaux
Le gardien du feu de Pierre Rahbi
Enfance d'un chaman d'Anne Sibran
Les deux tours de Bois Maury de Hermann
Disques de l'Ensemble Venance Fortunat dirrigé par Anne-Marie Deschamp

Diaporama audio :

Plateau technique:
Fond de scène noir.
Espace scénique : 4m sur 4 m de profondeur (modulable si besoin)
Sono avec une entrée micro pour la voix. (micro HS personnel apporté)

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Version en duo : avec Catherine Zugmeyer aquarelliste :
2 artisanes à l'oeuvre en présence :

Mon travail vocal ces dernières années a évolué, et a pris différents chemin:
1.Celui de chanter Brassens en duo puis en troio (avec Sylvain Piron et Serge Philippi),
2.Celui de mettre en musique et chanter André Weckman avec Sylvain Piron , Rémy Drago, François Schaeffer et Isabelle,
3.enfin celui d'une recherche/exploration libre avec Catherine Zugmeyer.
L'une pétrissant la matière sonore, l'autre jouant avec l'eau, les couleurs, les pigments.
L'écoute, l'ancrage, se laisser traverser par ce qui surgissait sans attente de résultat était notre fils conducteur. Etre là, toutes deux solitaires et pourtant ensemble en résonnance.
Est né un duo insolite qui s'est invité dans le récit de Mélusine comme une évidence:
La fée des sources et de l'eau ne pouvait que rencontrer l'art de l'aquarelle.
La peinture naît sous nos yeux, alors que le conte se déroule.
Catherine Zugmeyer observe, écoute, apprivoise l'eau et les couleurs, peint et veille.

L'eau coule, le geste donne vie au sensible, la voix parlée se coule dans le chant improvisé, le timbre de la vielle répond à la mélodie du psaltérion.
Duo insolite en résonnance, relié par un fil invisible, Catherine Piron-Paira et Catherine Zugmeyer disent les milles et une facettes de Mélusine.

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