SORCIERES, disaient ils !
mise scène par Christophe Niess
Auteurs : Thierry Simon et Sylvie Bazin
Mise en lumière :Daniel Knipper
Montage photos projetées :Patrice Bucher acteurs,
Costumières : Véronique Bizieux, Christine
Décorateurs et accessoristes : Paulo et son équipe
Maquilleurs et coiffeurs : Yolande et Philippe et leur équipe
Acteurs: la troupe du Comité des fêtes présidée par Jean-Luc Bizieux
Chorégraphie : Anne Vataux
Création musicale et jeu: Catherine Piron-Paira et Sylvain Piron
L'histoire retrace les proces en sorcellerie qui ont eu lieu à Saverne et dans sa région proche à la fin du XVIIès. C'est un hommage aux hommes, aux femmes, aux enfants brûlés et torturés injustement.
"Les auteurs Thierry Simon et Sylvie Bazin ont écrit à partir d’éléments historiques. Certaines minutes des procès se trouvent dans les archives de la Ville. L’autre chance, c’est d’avoir une société d’histoire à Saverne, ancienne et bien tenue, avec une masse d’éléments publiés. Évidemment, il y a eu bien plus que 70 procès à cette époque, beaucoup de choses nous échappent et les documents sont en allemand, parfois gothique. Et s’agissant de femmes, il y a peut-être eu moins de recherches, car l’histoire a été écrite par des hommes.
Le milieu populaire, la paysannerie, les gens modestes ou d’un esprit simple sont concernés, même si la bourgeoisie l’était aussi. Dans la pièce, trois procès sont décrits celui d’Anna Goetz à laquelle on reproche d’être trop âgée, 98 ans à cette époque, (c’est énorme), elle a survécu à trois maris, à la peste et à une guerre, c’est louche ! Également une femme qui a été relaxée : son mari étant mort, elle a dû se débrouiller pour survivre, et a eu un enfant illégitime, probablement avec le juge. Le troisième, c’est un jeune garçon de 9 ans qui prétend avoir signé un pacte avec le diable et six autres enfants. Les quinze tableaux expliquent un peu l’histoire, et comment on procédait à la torture en trois phases, sans la montrer. C’est aussi un spectacle de danse avec des parties chorégraphiées, comme les femmes guérisseuses dans la forêt, et de la musique en direct. " Christophe Niess
Le spectacle s’ouvre sur une scène très contemporaine avec des tags sur le monument aux morts, où on a mis un “E” à “À nos mortEs”, et c’est ce que j’aime dans l’écriture de Thierry et Sylvie, le rapprochement entre hier et aujourd’hui. On y parle du dérèglement climatique aussi et pour le reste, c’est évident, le fait que les femmes continuent d’être victimes d’intentions ou de procès malveillants, et de formes de torture, morale ou réelle dans d'autres pays"
Propos reueillis par MaxiFlash, édition nord Alsace, auprès de Christophe Niess.
Photos :
De nombreuses très belles photos prises par Patrice Bucher, photographe et par David Wohlfahrt se trouvent sur leur page Facebook ainsi que sur celle de Christophe Niess.
Dernière modification le 22/08/2024